Le titre de l’exposition s’inscrit dans sa définition comme un terme polysémique qui nous plonge au cœur d’un univers
dans lequel chaque artiste interprète de manière personnelle et unique la définition qu’il fait de ce mot.
C’est au travers de plusieurs techniques et procédés artistiques que chacun tente de transmettre son message,
souvent lourd de sens.
En effet, le “reste” est ce qui parvient à subsister malgré le temps qui s’écoule, un résultat plus ou moins voulu, une conséquence, un fardeau. Mais le “reste” est également celui qui, au contraire, se voit être dégradé. Une forme plus fragile qui contraste avec la solidité parallèlement évoquée. Reste joue ainsi avec la temporalité, entre éphémère et éternel.
Certaines œuvres abordent le “reste” avec un aspect plus nostalgique, des souvenirs qui nous restent,
souvent ancrés dans nos mémoires, pouvant parfois prendre la forme d’une expérience, d’un objet, ou encore d’un sentiment.
Pour d’autres encore, le “reste” va au-delà du nom, il devient un verbe, celui de “rester” offrant une
dimension injonctive à Reste. Un point de vue souvent révélateur d’une situation malsaine.
Ce thème révèle donc de nombreuses facettes. Voici celles que nous avons retenues pour vous conter la richesse de Reste.